Coordination des corps d’état : garantir une synergie efficace

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ou l’art perdu de faire bosser tout le monde sans s’étriper

Un chantier, ce n’est pas un alignement de tâches. Ce n’est pas une check‑list qu’on coche gentiment entre deux cafés. C’est une guerre de territoires. Chaque corps d’état pense que le chantier est à lui. Le plombier peste contre l’électricien, qui peste contre le plaquiste, qui peste contre tout le monde – y compris contre le client. Résultat : si personne ne met un peu d’ordre dans cette foire, on se retrouve avec des câbles dans les douches, des gaines qui percent les isolants, et une ambiance de réunion de copropriété un soir d’orage.

La coordination, c’est le vrai métier du bâtiment.
Pas poser des parpaings. Pas tirer des câbles. Coordonner. Orchestrer. Faire en sorte que l’électricien ne marche pas sur les pieds du chauffagiste. Que le carreleur ne ruine pas les finitions du peintre. Que les interventions se répondent sans s’annuler. On parle ici de diplomatie de terrain. De timing chirurgical. Et de bon sens – cette qualité aussi rare qu’inestimable sur un chantier en tension.

Et il ne suffit pas de planifier. Non. Il faut deviner. Parce que les imprévus, eux, ne préviennent pas. Le fournisseur est en retard. L’ascenseur est en panne. Le client change d’avis. Il faut recaler tout le monde sans perdre la tête. Parfois, il faut reculer une intervention de 72 heures, sans que personne ne le remarque. C’est de la haute voltige. Pas une simple gestion.

Mais soyons honnêtes : la coordination est souvent sacrifiée.
On confie ça à des gens qui n’ont jamais vu un mur porteur de leur vie. Ou pire : à personne. Et là, ça part en vrille. Des corps d’état s’empilent, se bloquent, s’invectivent. Le chantier devient un champ de mines. Et tout le monde y perd : les délais, la qualité, la réputation.

Alors quand une entreprise prend au sérieux cette mission ingrate, qu’elle en fait une priorité stratégique, il faut le dire haut et fort. Parce que faire bosser quinze métiers ensemble sur un espace de 90 m², sans se hurler dessus, sans ruiner le planning, c’est un miracle quotidien.

Et ce miracle, certains le produisent. Non pas avec de la magie, mais avec de la méthode, de l’écoute, et une capacité rare à comprendre que le bâtiment n’est pas qu’une affaire de béton. C’est une affaire d’humains. Et les humains, eux, ne suivent pas de plan.

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